lundi 17 juillet 2006

manifestation devant la Halde à Paris


Aujourd'hui à 16h, nous étions invités à nous présenter devant la Halde, Haute Autorité de Luttre contre les Discriminations et pour l'Egalité. 11, rue Saint Georges, métro Notre Dame de Lorette.

A peu près cinquante personnes étaient présentes, mais beaucoup étaient des journalistes. C'était la guerre pour avoir une interview d'un responsable de RESF, on se poussait du coude et on s'énervait avec la chaleur.

Moi, j'avais rien de particulier à faire, alors avec ma caméra j'ai cherché l'insolite... le regard goguenard des policiers qui surveillaient l'entrée de la Halde, une discussion entre deux prof gauchistes qui se racontent dans l'oreille: "si si j'te jure, dans telle préfecture, ils ont fait ça ou ça..."

J'en étais à m'attrister devant le peu de personnes présentes, quand j'ai entendu une conversation entre un jeune militant (pas mal du tout d'ailleurs) et une journaliste du monde.fr: si les principaux concernés ne sont pas sur place, c'est parce qu'à une autre manifestation, la police en avait profité pour arrêté quelques sans papiers... histoire de combler les trous parmi les 35 000 à expulser avant la fin de l'année peut-être. ça glace le sang.

Alors, entre Français, on restait là à attendre. Quelques responsables du réseau Education sans Frontières sont entrés dans le bâtiment de la Halde pour les appeler à l'aide. En effet, la circulaire de Nicolas Sarkozy est inégalement appliqué sur le territoire français et de la part de la préfecture de Paris, une liste des pays sûrs. Donc, à Paris on renvoie sans restriction les ressortissants de ces pays "sûrs". Mais pas dans le reste du pays. Cette inégalité de traitement est dénoncée par RESF qui demande à la Halde d'intervenir puisque Arno Klarsfeld, comme dirait un responsable du Réseau, "de médiateur, n'a retenu que média"...

Avant toute chose, ce que dénoncent RESF, c'est ce flou autour de la circulaire, qui peut être interprétée différemment selon les envies des préfets. Pour plus de clarté et de transparence, il faudrait qu'au moins un texte clair soit publié.

Mais de toutes façons, les militants sont prêts à protéger n'importe quel enfant et sa famille, quitte à les cacher.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil