lundi 26 novembre 2007

Villiers-le-Bel: à qui la faute?

Comment un simple, mais tragique accident transforme une ville en terrain d'émeute?

Deux adolescents sont morts hier dans un accident de voiture, au volant d'une mini-moto interdite à la circulation.
Un accident dans lequel sont impliqués des policiers.


Aujourd'hui, l'opposition s'alarme que depuis les émeutes en 2005, rien a été fait en banlieue. C'est vrai. Les crédits aux associations ont été réduits, les effectifs de la police n'ont pas été renforcés, les cités ressemblent toujours aux mêmes guettos urbains dont on a rien à envier aux pays du Tiers-Monde. Alors on peu conspuer la droite et le gouvernement qui trouvent que ça ne sert à rien, politiquement, d'améliorer le quotidien des banlieues. C'est vrai que ça paye pas.

Mais l'action de la gauche, vraiment, n'est pas très responsable. Crier au loup, alors que le feu a déjà envahi la bergerie, ce n'est pas vraiment efficace. Mais qu'est-ce qu'il faudrait faire pour apaiser Villiers-le-Bel?

Ce soir, quand un ami m'a appelée pour me donner les dernières nouvelles, ça m'a fait mal. J'ai ressenti la même chose la semaine dernière, quand j'ai appris que certains étudiants anti-blocage ont applaudi les CRS qui tabassaient les manifestants à Nanterre.

Ce n'est même pas le fait de prendre parti pour ou contre les blocages, pour ou contre la police. C'est d'être aujourd'hui française, et d'assister à des combats entre des gens qui vivent dans le même pays. Je n'aime pas, et je n'ai pas envie d'être parmi ces Français qui critiquent sans cesse la France. Mais comment va se pays? Qu'est-ce que ça signifie? Est-ce qu'on se déteste autant les uns les autres?

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