mardi 25 juillet 2006

Mauvaise expérience aux urgences.

J’ai été admise au service des urgences de l’Hôpital Européen Pompidou vendredi dernier à 23h. J’en suis ressortie le lendemain matin à 6h. Entre temps, toute une batterie d’examens et un mystère : pourquoi cette maudite fièvre s’est-elle déclenchée ?

Premier test, examen d’urine. Une croix dans un tableau, ce n’est pas une infection urinaire.

Dans la nuit, on m’a fait des prises de sang, un examen gynécologique, une observation attentive de mon dos (j’ai échappé de justesse à la ponction lombaire). Je me suis fait malaxer le ventre par trois médecins. Un électrocardiogramme et un test de grossesse.

De toute la nuit, je n’ai pas dormi, mangé, bu. Vers 5h, j’étais dans la salle d’attente avec ma perfusion et mon gentil colocataire compatissant quand le médecin :

« Bon, on trouve pas. Alors je vous donne des antibiotiques pour votre infection urinaire (sic) »

Je suis partie avec mon ordonnance, j’ai dormi quelques heures et j’ai appelé mon médecin. Elle m’a posé quelques questions. Certaines banales : combien, la fièvre ? où, les douleurs ? Tu bois beaucoup ? D’autres un peu moins, mais je suis habituée : quand tu dors, tu préfères avoir un drap sur toi ou préfères-tu être complètement découverte ? Quand tu fermes les yeux et que tu appuies sur tes paupières, est-ce que tu as mal ? Et sinon, dans ta vie comment ça va ? Est-ce que tu es casse-cou ? Est-ce que tu aimes faire le pitre ?

Bon bah tu prendras Bella Donna en 9ch. Trois granules une fois puis dix dans un tiers de litre d’eau à boire en 48 heures.

Et voilà, la fièvre est tombée, les douleurs se sont calmées et je n’ai pas pris ces satanés antibiotiques !

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