samedi 25 novembre 2006

Il est fort, ce Poutine.

"En Europe aussi, on commet des crimes politiques". Voilà ce qu'a dit le président russe au sommet Russie-Union Européenne à Helsinki. Il tient les dirigeants européens par l'énergie et il a l'arrogance d'avouer au monde les grands crimes politiques de son régime. Il sait très bien que personne en Europe n'haussera la voix.

Il y a quelques semaines, quand la journaliste Anna Politkovskaya avait été abattue, l'émotion avait été très grande en France. Les médias avaient "un peu" ouvert les yeux sur la Tchétchénie. Il y a deux semaines, un opposant au régime pro-russe de Tchétchénie, a été abattu. On en a très peu entendu parler. Pourtant, l'ONG Human Rights Watch avait dénoncé l'usage systématique de la torture par ce régime.

L'Europe s'est rendormie sur les lauriers de son autocomplaisance. "Nous sommes gentils, nous nous émouvons des journalistes assassinés".

Est-ce que ça suffit?

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